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A savoir : la rencontre inopinée, malheureusement pas sur une table de dissection, de la déconstruction et du droit à la différence.

 

Mon 1° est tout le contraire de ce qu'en font les nouveaux identitaires, enfants monstrueux de Lepen Père et de l'esprit léniniste des avant-garde passées, gens du Cran et autres Indigènes de je ne sais où : espèces particulières de boutiquiers aspirant à l'éditocratie et ayant toujours un Grand Quartier Général à prendre. Il se dit aussi que le NPA y cède à l'occasion... [Le néo-féminisme obéissant aux mêmes schèmes, j'en déduis qu'il y a là la forme intellectuelle de l'enragement de l'époque (et il y a certes bien des raisons d'avoir la rage).]

 

Mon 2° est une toute bête erreur, quasi une faute d'inattention, mais qui aura eu l'avantage de produire autant de regroupements et de drapeaux qu'on en a voulu : le droit d'être différent, on ose à peine l'énoncer tant il va de soi, tant il s'impose logiquement dans le jus naturalis de la démocratie moderne. Le droit à la différence, cette misère infantile (papa maman considérez moi !), c'est autre chose, c'est un tout autre chemin que celui de l'émancipation et même de la reconnaissance (si on en cherche une qui ne soit pas frelatée par des considérations égotistes ou tribalistes, voire spéci-aliste). Bref les armes servent à faire la guerre ("droit à la différence", tactiquement ça a pu servir) tandis que les relations en temps de paix passent par un moment de reconnaissance abstrait ("droit à l'indifférence", soit : absence d'assignation, plurivocité des itérations in-identitaires.)

 

Et mon tout donne par exemple l'interruption d'une pièce d'Eschyle par une bande d'ahuris dont le premier péché est quand même la crasse de l'ignorance historique et l'indigence de la réflexion.

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